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PalombellA Rossa

d’après le film de Nanni Moretti
CRÉATION 2024

« Ce projet est le fruit d’un désir ancien et lancinant de m’emparer et d’adapter le magnifique film de Nanni Moretti, Palombella Rossa. »

Création d’une première version pour les piscines en juin 2024 — dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, puis création à la MC93 à l’automne 2024
— tournée 24/25

Production déléguée compagnie Tendres Bourreaux

Coproduction MC 93 – Maison de la culture de Bobigny, Le Manège-Maubeuge

En recherche de partenaires et coproducteurs

Avec le soutien du Jeune théâtre national

Spectacle labellisé par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

La Compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de France.

 

« Film culte pour toute une génération, il est aussi pour moi un marqueur de mon « entrée en cinéphilie », en particulier grâce à Serge Daney qui lui consacra un article mémorable dans son recueil de critiques Devant la recrudescence des vols de sac à mains. Ce texte était d’ailleurs largement cité dans l’un de mes spectacles, L’exercice a été profitable Monsieur, datant de 2001.

Tel un livre de chevet, Palombella Rossa m’accompagne depuis plus de vingt ans. Il appartient à ces films qui m’ont “regardé grandir” et qui tiennent une place essentielle dans mon parcours artistique. 

Daney voyait dans Palombella Rossa une réponse à l’audiovisuel des années 80, à l’esthétique issue du clip et de la pub qui alors s’imposait, accompagnant notre basculement insidieux vers de nouvelles formes du consumérisme.

Non sans humour, le critique use dans son argumentaire d’une comparaison avec Le Grand bleu, sorti un an plus tôt en 1988. Là où Luc Besson achève d’enterrer l’homme moderne, condamné au mutisme dans les profondeurs de l’océan, Moretti, lui, fait flotter – et flotter, comme le dit Serge Daney, c’est encore du travail – son personnage à la surface de l’eau, en l’occurrence une piscine, et le fait parler sans cesse, à lui-même et surtout aux autres. Dans le film de Besson il n’y a plus rien à dire, alors que dans le film de Moretti tout reste à dire. C’est cette perspective optimiste d’un « tout reste à dire » qui m’enthousiasme et m’anime pour la création de ce spectacle.»
Mathieu Bauer

d’après le film de Nanni Moretti
adaptation, montage et mise en scène Mathieu Bauer
composition musicale et collaboration artistique Sylvain Cartigny
assistanat à la mise en scène Anne Soisson
scénographie et costumes Chantal de la Coste
création sonore Alexis Pawlak
régie son Arthur Legouhy
images Matthias Girbig
création vidéo et régie générale Florent Fouquet
création lumière William Lambert
régie lumière Thomas Cany
régie plateau en cours

avec
Mathieu Bauer, Nicolas Bouchaud, Sylvain Cartigny, Matthias Girbig, Gulliver Hecq, et Jeanne Lepers
et les musiciens Mathieu Bauer, Sylvain Cartigny et Clémence Jeanguillaume

Bureau de production : Retors particulier
développement Margot Quénéhervé
administration Nolwenn Mornet
production Alma Vincey assistée de Marion Gaillard
action culturelle et projets de territoire Mathilda Augey

presse Flore Guiraud
diffusion Florence Bourgeon