La compagnie 〉Le Beaulabo
Le Beaulabo
Un lieu de fabrique utile à l’écosystème théâtral francilien
« Pour concrétiser ce projet de compagnie, j’ai la nécessité d’investir un « camp de base » à l’image de nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs. J’ai ainsi l’opportunité de réinvestir un lieu de fabrique qui se trouve à Montreuil. Ce lieu, dénommé BeauLaBo, qui était déjà l’espace de répétitions de ma précédente compagnie, offre deux espaces distincts : un studio insonorisé dédié à la musique et une grande salle qui nous faudra aménager pour en faire un véritable lieu de fabrique, désormais indispensable à ma pratique de directeur artistique de compagnie.
Il sera ce lieu refuge qui abritera une pratique quotidienne de mes différentes activités (musique, théâtre, pédagogie et actions territoriales). Il sera aussi le laboratoire des premières recherches musicales ou théâtrales de mes projets à venir. Il sera enfin un lieu mutualisé, qui pourra devenir, outre l’activité de ma compagnie, un véritable outil au service d’autres projets de compagnies, plus jeunes ou moins repérées, dans le réseau que j’ai très envie de continuer à accompagner et à soutenir. » citation ?
Consciente du cruel manque d’espaces de travail en région parisienne dédiés aux compagnies, et notamment aux projets intégrant de la musique en scène, la compagnie Tendres bourreaux souhaite soutenir la création et la recherche artistique grâce à un lieu de fabrique. Elle a en effet la chance d’être locataire, en partage avec la compagnie Oh Oui ! (Joachim Latarjet- Alexandra Fleisher), d’un lieu de travail à Montreuil, constitué de 2 studios de musique insonorisés, pouvant également permettre les enregistrements, et d’une grande salle de répétitions. Des frais d’investissement sont actuellement à l’étude pour réaménager cet espace en véritable lieu de fabrique artistique et trouver les financements permettant d’y accueillir les équipes artistiques dans des conditions de travail tout aussi productives que celles des institutions.
Cet espace permettra d’y accueillir ses projets dans toutes ses dimensions et en toute autonomie tout autant que d’y offrir l’hospitalité concourant à la solidarité entre pairs pour jouer son rôle dans l’écosystème théâtral francilien.
Ce lieu voudra ainsi participer au fourmillement d’une ville, dont on sait qu’elle sait ouvrir ses portes à des expériences artistiques éclectiques, et ainsi générer les croisements entres œuvres et publics nécessaires au spectacle vivant.
Pour chercher, répéter, enregistrer, « montrer » … des spectacles relevant du genre « théâtre et musique »
La recherche-création est au cœur du projet porté par Mathieu Bauer avec sa compagnie. Il souhaite ainsi réinvestir son lieu de fabrique en y réunissant ses proches collaborateurs pour prendre le temps de la composition et des allers-retours, entre texte, interprétation, création vidéo. Y aboutir des formes légères de type radiophonique ou concert théâtralisé, y amorcer ses créations, y accueillir de la formation professionnelle… les siennes et celles des artistes repérés et soutenus par la compagnie.
Les aménagements (douche, cloisonnement des espaces, etc.) et acquisitions techniques (installations sonore et lumière, matériel de vidéo-projection) permettront les conditions de travail nécessaires à cette ambition.
Pour permettre un « camp de base » à l’Orchestre de spectacle de Montreuil, grand ensemble musical
Accompagner un grand ensemble musical, c’est pouvoir lui offrir un lieu de répétitions où se retrouver collectivement régulièrement pour chacun peut jouer son instrument, en groupe, avec le matériel nécessaire à disposition, des pupitres aux partitions. C’est ce que le lieu de fabrique de Tendres bourreaux, peut permettre, et qui, de fait, peut maintenir la solidité (et solidarité) du groupe dans le temps. Nous envisageons ainsi une mise à disposition bimensuelle du lieu dédiée à l’orchestre, à laquelle viendrait s’ajouter des temps de recherche plus longs (répétitions et/ou enregistrements) dédiés à leurs projets de créations, avec le soutien technique de la compagnie nécessaire. L’ensemble doit leur permettre le développement qui leur est aujourd’hui nécessaire, notamment dans la dimension professionnalisante désormais au cœur de leur projet.
Pour mettre en œuvre les actions culturelles et inscrire son projet de la compagnie dans son territoire
Si le nomadisme peut trouver aisément en l’action culturelle tout son sens, l’ancrage territorial grâce à un lieu en capacité de réunir les publics touchés par les actions ambitieuses de la compagnie l’est encore plus. Ancré sur le territoire montreuillois, ce lieu de fabrique doit pouvoir ainsi s’ouvrir aux habitants de cette ville avec lesquels des liens forts se sont créés durant les 10 années de direction de Mathieu Bauer au CDN. Si accueillir des représentations n’est pas à l’étude, pouvoir y mettre en œuvre les actions de la compagnie et ainsi créer des rencontres entre le public et les œuvres nous semble ainsi primordial.